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Dépistage de la rétinopathie diabétique

Dépistage de la rétinopathie diabétique

Responsables


Chercheurs associés : Marie Carole Boucher, Melanie Campbell, Varun Chaudhary, Alan Cruess, Sherif El Defrawy, Mahyar Etminan, Bernard Hurley, Stephen Kosar, Jason Noble, Chris Rudnisky, Tom Sheidow, David Wong

Objectifs

Prévenir la cécité grâce au programme de dépistage rétinien à distance

Déterminer le rapport coût-efficacité associé au programme de dépistage rétinien à distance

Consulter les personnes diabétiques pour comprendre, selon le point de vue des populations vulnérables, les facteurs qui freinent ou facilitent l’accès au dépistage de la rétinopathie diabétique

Répertorier et faire participer les personnes qui sont à risque de développer une rétinopathie diabétique pour entamer le dépistage préventif

Utiliser l’intelligence artificielle et l’apprentissage machine (lecture automatique des images de la rétine) pour détecter la rétinopathie diabétique et d’autres maladies des yeux

Les personnes diabétiques sont plus à risque d’être aux prises avec un trouble de la vision. L’excès chronique de sucre dans le sang peut endommager le fond de l’œil (rétine), entraînant une enflure, des saignements et des cicatrices; il peut en résulter un trouble de la vision, voire une perte de la vue. Maladie qui peut rendre aveugle, la rétinopathie diabétique est une complication grave du diabète et constitue la principale cause de cécité chez les adultes de moins de 65 ans (en âge de travailler). Au stade précoce, la maladie ne présente aucun symptôme, mais elle peut rapidement évoluer aux stades avancés. Si elle n’est pas traitée, elle peut entraîner une grave perte de la vision et même la cécité.

Prévenir la cécité grâce au programme de dépistage rétinien à distance

Diabète Canada recommande à toutes les personnes diabétiques de se soumettre à un examen de la vue spécial chez un ophtalmologue ou un optométriste tous les ans ou tous les deux ans. Malgré cette recommandation, seulement 60 % des personnes diabétiques subissent régulièrement un examen de la vue. Pour cette raison, des milliers de Canadiens sont aux prises avec un trouble de la vision, l’une des complications du diabète parmi les plus redoutées.

La détection précoce de la rétinopathie diabétique, par un dépistage régulier de la rétine, est une méthode efficace pour prévenir la perte de la vision causée par le diabète. Il existe des traitements efficaces qui sont en mesure de prévenir la perte de la vision et de ralentir la progression des dommages s’ils sont détectés précocement. C’est pour cette raison qu’il est essentiel de soumettre toutes les personnes diabétiques à un examen de dépistage afin de détecter la présence de la rétinopathie diabétique à un stade précoce ou avancé.

Les jeunes adultes atteints du diabète de type 1, les Autochtones, les nouveaux immigrants et les personnes vivant dans les quartiers défavorisés des centres-villes et dans les collectivités éloignées affichent des taux de dépistage parmi les plus faibles. Malheureusement, nous savons que de nombreuses personnes diabétiques n’ont pas accès à des examens de la vue de manière régulière. Or, ces personnes ont la possibilité de subir un examen de la vue au moyen d’un système d’imagerie mobile (télémédecine), à savoir le programme de dépistage rétinien à distance. Les images de la rétine sont téléversées sur un serveur qui permet aux spécialistes de la rétine d’y accéder à distance. Ils peuvent ainsi évaluer l’état d’avancement de la rétinopathie, puis transmettre au fournisseur de soins primaires des recommandations relatives à la prise en charge de la maladie. À l’heure actuelle, plus de 500 sites offrent des services de dépistage de la rétinopathie diabétique à distance dans les quartiers défavorisés des centres-villes et dans les collectivités éloignées de l’Ontario, du Québec, de la Colombie-Britannique, de l’Alberta et du Manitoba; la majorité d’entre eux étant situés dans l’Ouest canadien. Toutefois, les programmes provinciaux n’étant pas uniformes, l’accessibilité au dépistage rétinien continue de poser problème.

Action diabète Canada s’efforce d’élaborer un programme national pour le dépistage rétinopathie diabétique qui visera à : prévenir les troubles de la vision et la cécité causés par le diabète; et éliminer les facteurs qui empêchent tous les Canadiens diabétiques d’avoir accès au service de dépistage. Notre groupe procède à la mise en œuvre d’une approche axée sur les pratiques exemplaires pour le diagnostic précoce et la prise en charge de la rétinopathie diabétique qui a de fortes chances d’être appliquée à grande échelle dans d’autres régions.

En Ontario, en partenariat avec Ontario Telehealth Network (OTN), Action diabète Canada envisage de collaborer avec chacun des réseaux locaux d’intégration des services de santé (RLISS) à la mise au point d’un programme personnalisé et durable qui pourra être intégré aux programmes régionaux de prise en charge des maladies chroniques déjà existants par l’entremise des centres de santé communautaires (CSC), des équipes de santé familiale, des programmes d’éducation sur le diabète et d’autres services. Le Dr Michael Brent, directeur national de notre groupe de travail sur le dépistage de la rétinopathie diabétique, a mis sur pied un programme de dépistage en collaboration avec des technologues experts dans les quartiers défavorisés des centres-villes et dans les collectivités éloignées présentant un nombre élevé de personnes diabétiques. Équipé d’un système portatif d’imagerie de la rétine, un technicien se rend d’un site à l’autre, fait subir au patient un examen de la vue pour le dépistage de la rétinopathie diabétique et lui transmet de l’information sur le diabète. Par la suite, les images de la rétine sont téléversées sur un serveur et rapidement évaluées par un ophtalmologue (le spécialiste de la rétine). Les personnes à risque ou qui ont besoin d’une intervention pour traiter une rétinopathie diabétique mettant en péril leur vue sont sans tarder renvoyées vers un spécialiste et prises en charge par les champions de la rétine de chaque RLISS.

Ce groupe a démontré la faisabilité et l’efficacité des mesures visant à diagnostiquer une maladie pouvant rendre aveugle qui était jusqu’alors passée inaperçue. Jugé prioritaire dans tous les RLISS de l’Ontario, ce programme est l’exemple parfait d’un projet qui vise à renforcer l’accès à des soins équitables, tout en illustrant le potentiel d’application à grande échelle du programme dans d’autres provinces et territoires. Par exemple, les responsables du programme de dépistage de la rétinopathie diabétique, dirigé par le Dr Stephen Kosar, en collaboration avec l’équipe de santé familiale du centre de santé de Manitoulin et l’OTN, axent présentement leur étude sur l’ensemble des personnes diabétiques d’origine autochtone vivant sur l’île Manitoulin.

En Colombie-Britannique, le Dr David Maberley, coresponsable de notre groupe de travail sur le dépistage de la rétinopathie, effectue actuellement une évaluation pragmatique de deux nouveaux sites de dépistage. Le premier est situé dans la communauté éloignée de la Première Nation Heiltsuk (Bella Bella); le deuxième, dans l’est du centre-ville de Vancouver. Ces sites serviront de base à l’élaboration d’un programme communautaire efficace pour le dépistage de la rétinopathie diabétique. À l’aide d’un nouveau logiciel pour la saisie de données sur les images de la rétine et la technologie de transfert, le groupe vise à automatiser l’analyse des images de manière à améliorer l’efficacité du programme de même que le triage des patients (à risque faible ou élevé) pour que l’équipe chargée des soins primaires ou spécialisés puisse leur offrir le traitement et le suivi appropriés.

 

Déterminer le rapport coût-efficacité associé au programme de dépistage rétinien à distance

Mme Valeria Rac (Toronto Health Economics and Technology Assessment ou THETA) a utilisé les données recueillies dans le cadre d’un projet pilote réalisé en collaboration avec le Centre de santé communautaire de Riverdale-Sud pour évaluer le rapport coût-efficacité associé au programme de dépistage rétinien à distance. Selon cette évaluation, ce programme, qui repose sur l’utilisation d’une caméra portative pour la prise d’images de la rétine, permet de détecter la rétinopathie diabétique à moindre coût, comparativement à l’examen de la vue courant effectué à des fins de dépistage dans les collectivités (semi)urbaines de Toronto auprès des personnes diabétiques qui sont à risque de développer cette maladie et qui n’ont pas accès aux spécialistes des soins de la vue.

Consulter les personnes diabétiques pour comprendre, selon le point de vue des populations vulnérables, les facteurs qui freinent ou facilitent l’accès au dépistage de la rétinopathie diabétique

En collaboration avec l’Université Laval et l’Institut de recherche de l’Hôpital d’Ottawa, nous avons mis sur pied un nouveau projet de recherche, pour lequel les responsables recrutent activement des participants en ce moment. À l’aide d’entrevues structurelles, l’équipe de projet vise à répertorier et à comprendre les facteurs qui freinent ou facilitent l’accès au dépistage de la rétinopathie diabétique en Ontario et au Québec chez les minorités ethnoculturelles qui courent un risque élevé de développer cette maladie (à savoir les immigrants originaires de l’Asie du Sud ou de la Chine ainsi que les immigrants francophones d’origine africaine). L’équipe de projet se servira des résultats obtenus pour mettre au point des interventions adaptées qui permettront concrètement d’éliminer les difficultés auxquels se heurtent ces groupes.

 

Répertorier et faire participer les personnes qui sont à risque de développer une rétinopathie diabétique pour entamer le dépistage préventif

Diabète Canada recommande à toutes les personnes diabétiques de se soumettre à un examen de la vue spécial chez un ophtalmologue ou un optométriste tous les ans ou tous les deux ans; les personnes présentant un risque élevé devraient, pour leur part, subir un examen plus fréquemment. Selon des données récentes, seulement 60 % des personnes diabétiques subissent un examen de la vue. Pour cette raison, des milliers de Canadiens sont aux prises avec un trouble de la vision. Nous envisageons d’utiliser les bases de données administratives provinciales et le Répertoire national du diabète pour répertorier les personnes diabétiques qui n’ont pas subi d’examen de la vue depuis plus de deux ans. Par la suite, nous avons l’intention d’entrer en contact avec ces personnes par l’entremise de leur centre de santé communautaire ou de leur professionnel en soins primaires afin de les inviter à un centre offrant des services de dépistage rétinien à distance pour les soumettre à un examen de dépistage de la rétinopathie diabétique. En communiquant directement avec ces patients, nous parviendrons à améliorer leurs connaissances au sujet de la rétinopathie diabétique, augmenter les taux de dépistage et prévenir la perte de la vision.

Utiliser l’intelligence artificielle et l’apprentissage machine (lecture automatique des images de la rétine) pour détecter la rétinopathie diabétique et d’autres maladies des yeux

La lecture des images de la rétine exige beaucoup de temps et demeure un processus essentiellement manuel. Au moment de la mise en œuvre à grande échelle du programme de dépistage rétinien à distance, nous serons confrontés à des obstacles majeurs en ce qui concerne le temps de lecture des images par les techniciens et les médecins. Nous espérons faire subir un examen de dépistage à tous les Canadiens qui sont à risque de développer la rétinopathie diabétique; or, la lecture des images sera une contrainte majeure qui risque de ralentir la pose du diagnostic et le début du traitement. Dans le cadre d’une nouvelle initiative stimulante réalisée en collaboration avec un groupe de chercheurs du Département d’ophtalmologie de l’Université de Montréal, de l’École polytechnique de Montréal et de l’Institut des algorithmes d’apprentissage de Montréal (MILA), Action diabète Canada étudie présentement le rôle que joue l’intelligence artificielle dans l’analyse des images de la rétine. Ce groupe de scientifiques procède à la mise au point de nouveaux algorithmes faisant appel à des technologies avancées pour faire la lecture des images du fond de la rétine et des images prises par tomographie par cohérence optique dans le but de poser un diagnostic de rétinopathie diabétique ou d’autres maladies oculaires. L’initiative axée sur l’intelligence artificielle permettra d’améliorer les soins et les résultats pour les personnes diabétiques, tout en facilitant l’accès aux spécialistes des soins de la vue et en augmentant la productivité des cliniciens.

 

Felfeli, R. Alon, R. Merritt et M.H. Brent. « Toronto tele-retinal screening program for the detection of diabetic retinopathy and macular edema in urban and rural settings: a case series », Journal canadien d’ophtalmologie, 2018. Consulté en ligne le 23 août 2018 : https://doi.org/10.1016/j.jcjo.2018.07.004.

Boucher, M. C., G. Desroches, R. Garcia-Salinas, A. Kherani, D. Maberley, S. Olivier et autres. « Teleophthalmology screening for diabetic retinopathy through mobile imaging units within Canada », Journal canadien d’ophtalmologie, 2008, 43(6), p. 658-668.

Hooper, P., M. C. Boucher, A. Cruess, K. G. Dawson, W. Delpero, M. Greve et autres. « Canadian Ophthalmological Society evidence-based clinical practice guidelines for the management of diabetic retinopathy », Journal canadien d’ophtalmologie, 2012, 47(2 Suppl):S1-30, S1-54.

Vieillissement, santé communautaire et des populations

vieillissement et la santé communautaire et des population

notre équipe

 

Objectif

Travailler avec les aînés aux prises avec de multiples maladies chroniques et leurs proches aidants en vue de favoriser un vieillissement optimal à la maison

L’Unité de recherche sur la santé, la communauté et le vieillissement (URSCV) a récemment obtenu un financement grâce à une subvention des IRSC : Réseau de la SRAP sur les innovations en soins de santé de première ligne et intégré (ISSPLI) et à Action diabète Canada. Ce financement lui permettra de mener une étude à plusieurs sites intitulée programme de partenariat communautaire de l’URSCV visant à favoriser l’autoprise en charge du diabète chez les aînés canadiens.

Contexte : Adopté par l’Unité de recherche sur la santé, la communauté et le vieillissement (URSCV), le programme de partenariat communautaire est une intervention de six mois qui vise à favoriser l’autoprise en charge du diabète chez les aînés diabétiques qui sont aux prises avec d’autres maladies chroniques et à offrir du soutien à leurs proches aidants (famille ou amis). Il vise à améliorer les résultats associés à l’objectif à quatre visées : 1) la santé des populations; 2) l’expérience des patients et des proches aidants; 3) l’expérience des fournisseurs de soins; et 4) les coûts. Le programme de recherche s’appuie sur les données probantes faisant état de la faisabilité et de l’efficacité du programme de partenariat communautaire de l’URSCV qui ont été recueillies dans le cadre de nos travaux antérieurs. Il a été conçu dans l’optique de le mettre en œuvre à grande l’échelle.

Objectif de l’étude : L’approche consiste en une intervention de six mois qui s’articule autour de plusieurs volets et qui repose sur des données probantes. Elle a pour objectif d’intégrer les soins dans tous les milieux de manière à améliorer la qualité des soins et les résultats en matière de santé pour les aînés diabétiques (65 ans ou plus) qui vivent dans la collectivité et qui sont aux prises avec au moins une autre maladie concomitante, et à offrir du soutien à leurs proches aidants (famille ou amis).

Cette intervention s’articule autour de quatre volets principaux qui mettent à profit l’expertise des fournisseurs de soins de santé œuvrant dans des disciplines différentes. Elle prévoit également la mise en place d’un partenariat entre les organismes communautaires spécialisés en soins primaires :

Coordination des soins et navigation dans le système sous la direction d’une infirmière;

Visites à domicile réalisées par des éducateurs agréés en diabète (infirmières autorisées et diététistes) œuvrant pour les programmes d’éducation sur le diabète en lien avec les soins primaires;

Séances de groupe communautaires mensuelles animées conjointement par un partenaire communautaire (p. ex., YMCA) et un représentant du programme d’éducation sur le diabète associé aux soins primaires;

Conférences de cas mensuelles pour l’équipe d’intervention.

Des études ont démontré que, d’un point de vue statistique, la qualité de vie, notamment la santé mentale, et l’autoprise en charge de la maladie chez les aînés qui bénéficiaient du programme de partenariat communautaire de l’URSCV en Ontario s’étaient considérablement améliorées, en comparaison aux patients qui recevaient les soins habituels pour le diabète. De plus, leurs symptômes de dépression s’étaient mieux résorbés. L’intervention a été bien accueillie par les patients, les aidants et les fournisseurs de services. Qui plus est, les améliorations décrites ont été réalisées sans engendrer de frais supplémentaires pour l’ensemble du système de santé. Enfin, des données préliminaires portent à croire que le programme de l’URSCV, une fois mis en œuvre à grande échelle, procurera des bienfaits et permettra de réaliser des économies.

Des études ont démontré que, d’un point de vue statistique, la qualité de vie, notamment la santé mentale, et l’autoprise en charge de la maladie chez les aînés qui bénéficiaient du programme de partenariat communautaire de l’URSCV en Ontario s’étaient considérablement améliorées, en comparaison aux patients qui recevaient les soins habituels pour le diabète. De plus, leurs symptômes de dépression s’étaient mieux résorbés. L’intervention a été bien accueillie par les patients, les aidants et les fournisseurs de services. Qui plus est, les améliorations décrites ont été réalisées sans engendrer de frais supplémentaires pour l’ensemble du système de santé. Enfin, des données préliminaires portent à croire que le programme de l’URSCV, une fois mis en œuvre à grande échelle, procurera des bienfaits et permettra de réaliser des économies.

Effets sur le système de santé et les patients

Des soins axés sur la personne pour les patients ayant des besoins élevés/faisant grand usage du système de soins

La mise en œuvre de l’intervention auprès des populations diversifiées de l’Ontario, du Québec et de l’Île-du-Prince-Édouard, où les participants sont délibérément choisis parmi certaines des populations les plus vulnérables, permettra de cerner avec exactitude les pratiques exemplaires ou inefficaces et de comprendre les raisons de cette situation. De cette manière, l’équipe de recherche pourra recueillir l’information nécessaire pour restructurer les programmes en place pour la prise en charge du diabète et des maladies chroniques, lesquels doivent être personnalisés pour répondre aux besoins propres à chaque population.

Modèle général relatif à la mise en œuvre à grande échelle des interventions en faveur de l’atteinte de résultats dans toute la province

En plus de produire des données probantes visant à élargir la portée du programme de partenariat communautaire de l’URSCV, le programme permettra de mettre à l’essai un modèle général relatif à la « mise en œuvre à grande échelle » des interventions. En collaboration avec les responsables du programme d’application des connaissances d’Action diabète Canada, l’équipe de recherche étudiera la possibilité d’appliquer ce programme à grande échelle et cherchera de nouveaux sites destinés à sa mise en œuvre. Les résultats obtenus feront progresser la science liée à la mise en œuvre en fournissant de l’information concrète sur les étapes, les processus, les rôles et les responsabilités nécessaires pour implanter à grande échelle en Ontario, au Québec et à l’Île-du-Prince-Édouard une intervention prometteuse qui a fait ses preuves dans un environnement de recherche. La collaboration entre les chercheurs, les patients, le ministère, les fournisseurs de services de santé et les partenaires communautaires permettra de perfectionner et mettre au point de manière concertée le plan relatif à la mise en œuvre à grande échelle. Grâce à cette approche, il sera possible de répondre aux besoins de tous les intervenants qui participeront au financement, à la prestation des services ou à leur réception.

Renforcer les capacités afin de favoriser un système de santé axé sur l’apprentissage intersectoriel

Cette étude a pour but d’aider les intervenants œuvrant dans des secteurs différents à apprendre les uns des autres. La mise en œuvre de l’intervention favorise la collaboration, car elle donne aux divers fournisseurs de services la possibilité de communiquer régulièrement et de bénéficier de séances de formation commune. Grâce à cette approche, ils sont en mesure d’apprendre les uns des autres et de comprendre à quel point les autres secteurs contribuent à améliorer les soins axés sur la personne.